Camille VASSOR Architecte DPLG
2019 - départ d'Aniss Tlemsamani, architecte HMONP 2013 - création ALTRA avec Aniss Tlemsamani, architecte HMONP 2009 - architecte indépendant 2008 - conception de projet chez B. Nauleau Architectures 2008 - Confection de mobiliers en carton pour la compagnie A Main Levée et particuliers 2007 - stage et chef de projet chez Métalobil 2007 - Diplômé Architecte DPLG, ENSAN
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PRESUPPOSES
Toute architecture relevant du prototype, le processus de projet qui la sous-tend reste toujours une aventure.
Ainsi, il convient avant toute chose d'interroger les contradictions inhérentes au projet. La réponse la plus juste n'étant pas toujours la plus attendue.
Chaque projet suit donc un itinéraire qui lui est propre, révélateur en creux d'un programme initial rarement détaillé.
Le jeux d'acteurs (maîtrise d’œuvre, maîtrise d'ouvrage et entreprises) étant pour nous fondamental, tant l'aboutissement du projet dépend de la capacité de chacun à dépasser ses attentes initiales.
PROGRAMMES
L'habitat reste à ce jour notre champ d'expérimentation privilégié. Sous forme individuelle suivant ses différentes déclinaisons : rénovation, extension ou construction neuve. Mais aussi sous forme collective.
MATIERES
Sur le plan constructif, notre intérêt pour le bois s'est développé à mesure que s'est affirmée notre pratique du matériau, tendant à en faire notre matière de prédilection, tant en structure qu'en vêture. La précision et la rapidité d’exécution des ossatures, ainsi que le caractère éminemment renouvelable du matériau nous invitant à sans cesse explorer sa mise en œuvre.
EMPREINTES
Tandis que l'impact des activités humaines sur la biosphère apparaît de plus en plus problématique, le monde du bâtiment vit depuis une quinzaine d'années une révolution technique axée pour l'essentiel sur la seule question de la performance énergétique. Cette focalisation s'étant faite au détriment d'une prise en compte plus globale des processus de mobilisation de ressources qu'implique l'acte de construire.
Aussi, l'enjeu actuel porte à notre avis davantage sur une limitation beaucoup plus drastique du prélèvement de ressources physiques, que sur la seule recherche de performance. Le fantasme d'une réduction des besoins énergétiques à zéro portant en lui-même le risque d'une débauche de moyens telle que l'économie de consommation réalisée durant toute la vie du bâtiment ne puisse jamais réussir à annuler la dépense énergétique initiale.
De ce constat doivent donc découler de nouvelles approches, tendant à favoriser autant que possible les matériaux bio-sourcés, le recyclage ou le réemploi. Ces techniques et matériaux pouvant cependant générer des difficultés en terme de coût ou d'assurance décennale.
Ce principe de sobriété appliqué à la matière du bâti devant également se traduire par une conception de l'enveloppe lui permettant de réagir en cohérence avec le climat, soit de façon la plus passive possible. Le recours à des équipements complexes et coûteux tant en investissement qu'en maintenance nous paraissant davantage relever de la fuite en avant techniciste que d'une réelle cohérence globale.
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